Ancienne déléguée médicale, Fanny Soleil est depuis 6 mois gérante du centre RNPC de Salon-de-Provence. Elle nous raconte son parcours et partage ses conseils pour réussir dans cette nouvelle aventure professionnelle.

Bonjour Fanny, après un parcours comme déléguée médicale, vous êtes aujourd’hui responsable d’un centre RNPC à Salon-de-Provence. Pourquoi avez-vous fait ce choix ?

J’ai commencé à travailler dans l’industrie pharmaceutique à 24 ans, et pendant vingt-quatre ans j’ai baigné dans le monde médical. J’ai toujours eu cette appétence pour le domaine de la santé.

Cette transition a été provoquée par un plan social dans le laboratoire où j’étais salariée. Un jour en faisant des recherches sur les franchises, j’ai découvert une vidéo dans laquelle Rémy Legrand parlait du groupe et du réseau. J’avais eu l’occasion de travailler avec Rémy précédemment.

Je l’ai contacté pour en savoir plus sur RNPC et dix jours après j’étais reçue à Aubagne. Six mois plus tard j’ouvrais mon centre.

Qu’est-ce qui vous a fait franchir le pas et choisir la franchise  ?

J’ai senti très vite que j’étais à un tournant de ma vie professionnelle, que je devais saisir les opportunités. J’ai fait le point et me suis interrogée sur ce que j’aime, ce que je sais faire, où j’ai de l’expertise et des compétences. Je voulais continuer de faire du relationnel avec des médecins tout en gardant une certaine autonomie.

J’ai rencontré deux autres franchisés. Tous les deux m’ont fait des commentaires élogieux sur leur nouvelle vie de franchisés. La tête de réseau (Groupe Ethique et Santé) donne la trame reproductible mais les deux centres étaient différents : le tempo, l’ambiance, la façon de faire. Cela se réalise selon votre personnalité.

Je me suis alors rendue compte que le réseau RNPC pouvait satisfaire nombre de mes critères : le contact, le fait de se sentir utile à quelque chose, le domaine médical, et l’indépendance.  Je connaissais le monde médical, j’avais appris à côtoyer des médecins, à connaitre et à les aider dans leurs problématiques, à apporter un certain nombre de réponses à leurs besoins.

Alors pourquoi ne pas rejoindre un réseau avant-gardiste et prometteur dont la méthode de perte de poids était reconnue pour son efficacité et sa sécurité ?

Comment analysez-vous avec un peu de recul les premières semaines d’activité ?

Nous avons ouvert le centre en avril dernier avec une diététicienne que j’ai recrutée.  Il nous a fallu être opérationnelles vite, apprendre à gérer le temps, retourner voir des médecins et prendre en charge les premiers patients. Nous avons travaillé intensément, je n’ai pas voulu réfléchir ni me poser trop de questions, j’ai foncé.  Avec six mois de recul, je pense que c’était la bonne attitude.

On peut avoir des doutes à tout moment. On part de rien et le sentiment de solitude peut être très fort au début surtout quand on a passé 5 semaines avec ses collègues en formation, à vivre quasiment 12 heures par jour ensemble. C’était faire le grand saut dans l’aventure entrepreneuriale ! Et finalement nous avons franchi cette première étape avec beaucoup de satisfactions. Il faut dire aussi que nous avions reçu une formation solide. Et chaque jour je peux m’appuyer sur  la tête de réseau de groupe éthique et santé pour le moins efficace et à notre écoute. Au moindre souci, elle se plie en quatre pour nous répondre.

Vous conseillez à quelqu’un qui voudrait se lancer de ne pas trop douter ?

Il faut tout de même bien étudier la question avant ! On peut commencer par une phase de doutes, s’interroger sur ce qu’on aime ou ce qu’on n’aime pas, sur ce qu’on est prêt à faire ou pas. Il faut essayer de se projeter un minimum.

Mais quand la décision est prise : il faut se jeter à l’eau à 200% sans avoir d’états d’âme. J’ai pesé le pour et le contre, et j’ai pris ma décision.

Ensuite je me suis dit « maintenant assume tes choix et surtout donne-toi les moyens pour que ça marche » tout en franchissant les étapes les unes après les autres.

Autre conseil ?

Oui, sur le rythme que l’on se fixe. Avoir un niveau d’exigence c’est bien mais il ne faut pas être trop dur avec soi-même, il faut accepter que cela se construise petit à petit. J’ai gardé ce point de vue et je suis très contente d’avoir fait ce choix-là.

Où en êtes-vous aujourd’hui ?

J’ai beaucoup de plaisir à faire ce que je fais et notre centre a très bien démarré. Le travail paye.  Si l’on est positif on attire le positif.

Nous regardons les réalisations de chaque centre avec attention, et je me suis découvert une âme de challengeuse que je ne me connaissais pas aussi développée.

Finalement j’ai gardé un lien avec les médecins la différence c’est que c’est moi qui décide, je gère mon temps selon mes envies et mes besoins. J’ai un métier multi facettes avec un degré de liberté qui est très grand. Ce choix est vraiment en phase avec mes aspirations professionnelles.